Gaëtan Roussel, le chercheur d'or
Souvenez-vous, Louise Attaque c'était lui, Tarmac, c'était encore lui. Suite à sa collaboration avec Alain Baschung sur l'album «Bleu Pétrole», Gaëtan Roussel se lance en solo en 2010, avec son premier album«Ginger».
Trois ans et trois Victoires de la Musique plus tard, il creuse le sillon et nous revient avec une nouvelle pépite, «Orpailleur». Un deuxième album donc, sous son seul nom, mais bien accompagné. Les mots de Pierre-Dominique Burgaud (auteur de la comédie musicale «Le Soldat Rose») se mêlent aux siens, dans des textes finement ciselés, forts et efficaces à la fois. L'orchestration de ces mots est remarquable, Roussel a une habilité hors-pair à jouer et à chanter les mots.
Le paysage sonore de l'album est soigné, bien qu'il s'agisse d'un mélange improbable de styles.
On aime ces petits détails qui font la différence, en particulier les synthés rétros, les volutes des cordes, les claquements de doigts et les choeurs féminins tout au long de l'opus. «Éolienne» et «La simplicité» sont les deux premiers titres en écoute, mais nous vous conseillons vivement de découvrir son nouveau tour de chant. Il enchaînera les dates ces prochains mois, dans toute la France.